Eau, tu n'as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n'es pas nécessaire à la vie : tu es la vie.
Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes - 1939
Ara Aslanyan - Armenia
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Jean Anouilh, Antigone - 1946
Il me semblait à la fin de ne plus apercevoir que tous les états de l'eau,
l'eau neige, l'eau glace, l'eau vive, l'eau flaque mirant l'eau nuée,
Zerno Roli
l'eau vapeur dont les volutes libérées se détordent, se disloquent,
s'attardent et se dissipent après nous.
Paul Valéry, Variété II - 1929
Kevin Mackintosh (England)
Au début de ma détention, pourtant, ce qui a été le plus dur, c'est que j'avais des pensées d'homme libre. Par exemple, l'envie me prenait d'être sur une plage et de descendre vers la mer. A imaginer le bruit des premières vagues sous la plante de mes pieds.
Albert Camus, l'étranger - 1942
Sashka Buzdin (Russia)
Murmure autour de ma nacelle,
Douce mer dont les flots chéris,
Ainsi qu’une amante fidèle,
Jettent une plainte éternelle
Sur ces poétiques débris.
David Galstyan (Armenia)
Que j’aime à flotter sur ton onde.
A l’heure où du haut du rocher
L’oranger, la vigne féconde,
Versent sur ta vague profonde
Une ombre propice au nocher !
Shlomi Nissim (Herzeliya, Israël)
Souvent, dans ma barque sans rame,
Me confiant à ton amour,
Comme pour assoupir mon âme,
Je ferme au branle de ta lame
Mes regards fatigués du jour.
Egor Shapovalov (Russia)
Comme un coursier souple et docile
Dont on laisse flotter le mors,
Toujours, vers quelque frais asile,
Tu pousses ma barque fragile
Avec l’écume de tes bords.
David Galstyan (Armenia)
Ah! berce, berce, berce encore,
Berce pour la dernière fois,
Berce cet enfant qui t’adore,
Et qui depuis sa tendre aurore
N’a rêvé que l’onde et les bois !
Shlomi Nissim (Herzeliya, Israël)
Le Dieu qui décora le monde
De ton élément gracieux,
Afin qu’ici tout se réponde,
Fit les cieux pour briller sur l’onde,
L’onde pour réfléchir les cieux.
Anka Zhuravleva (Russia)
Aussi pur que dans ma paupière,
Le jour pénètre ton flot pur,
Et dans ta brillante carrière
Tu sembles rouler la lumière
Avec tes flots d’or et d’azur.
Kevin Mackintosh (England)
Aussi libre que la pensée,
Tu brises le vaisseau des rois,
Et dans ta colère insensée,
Fidèle au Dieu qui t’a lancée,
Tu ne t’arrêtes qu’à sa voix.
Toni Frissell (Etats-Unis)
De l’infini sublime image,
De flots en flots l’oeil emporté
Te suit en vain de plage en plage,
L’esprit cherche en vain ton rivage,
Comme ceux de l’éternité.
Sashka Buzdin (Russia)
Ta voix majestueuse et douce
Fait trembler l’écho de tes bords,
Ou sur l’herbe qui te repousse,
Comme le zéphyr dans la mousse,
Murmure de mourants accords.
Kevin Mackintosh (England)
Que je t’aime, ô vague assouplie,
Quand, sous mon timide vaisseau,
Comme un géant qui s’humilie,
Sous ce vain poids l’onde qui plie
Me creuse un liquide berceau.
Loretta Fiore (Milano)
Que je t’aime quand, le zéphire
Endormi dans tes antres frais,
Ton rivage semble sourire
De voir dans ton sein qu’il admire
Flotter l’ombre de ses forêts !
Helen Korpak
Que je t’aime quand sur ma poupe
Des festons de mille couleurs,
Pendant au vent qui les découpe,
Te couronnent comme une coupe
Dont les bords sont voilés de fleurs !
Kevin Mackintosh (England)
Qu’il est doux, quand le vent caresse
Ton sein mollement agité,
De voir, sous ma main qui la presse,
Ta vague, qui s’enfle et s’abaisse
Comme le sein de la beauté !
Toni Frissell (Etats-Unis)
Viens, à ma barque fugitive
Viens donner le baiser d’adieux ;
Tamara Dean (Sydney, Australia)
Roule autour une voix plaintive,
Et de l’écume de ta rive
Mouille encor mon front et mes yeux.
Daniel Berehulak (Australia)
Laisse sur ta plaine mobile
Flotter ma nacelle à son gré,
Ou sous l’antre de la sibylle,
Ou sur le tombeau de Virgile :
Chacun de tes flots m’est sacré.
Egor Shapovalov (Russia)
Partout, sur ta rive chérie,
Où l’amour éveilla mon coeur,
Kevin Mackintosh (England)
Mon âme, à sa vue attendrie,
Trouve un asile, une patrie,
Et des débris de son bonheur,
Flotte au hasard : sur quelque plage
Que tu me fasses dériver,
Chaque flot m’apporte une image ;
Egor Shapovalov (Russia)
Chaque rocher de ton rivage
Me fait souvenir ou rêver..
Alphonse de Lamartine, Adieux à la mer
Inlassablement les vagues jetaient sur le tapis de sable frais leurs franges d'écume couleur de mercure oxydé ; le grave et mélodieux battement de la mer servait de fond à notre conversation.
Lawrence Durrell - Le quatuor d'Alexandrie
(definizione su www.etimo.it)
Kakta
Mope
Bottle by Kirsten Lepore
Commentaires
j'adooooooooooooo ore,tout.
grazieeeeeeeeee e
c'est génial d'avoir un si bon public :-)
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